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Zamia lindenii

Zamia lindenii





FAMILLE BOTANIQUE : Zamiaceae.

NOM BOTANIQUE : Zamia lindenii Regel ex André

NOM COMMUN : Aucun.

SYNONYMES : Aucun.

ORIGINE : Cordillère Occidental en Equateur et  à l' extrême sud-ouest de la Colombie.

TYPE DE PLANTE : Arbuste dioïque.

HAUTEUR : 1m50 de stipe pour un feuillage pouvant atteindre 3m.

CROISSANCE : lente.

PLANTATION : Printemps.

PÉRIODE DE FLORAISON : Inconnue.

COULEUR DE LA FLORAISON : Les Zamia ne produisent pas de fleurs à proprement parler, puisque ce ne sont pas des Angiospermes mais des Préspermaphytes. Ces plantes produisent des cônes mâles et femelles sur des plants séparés.
Les cônes tirent sur la couleur  crème.

MULTIPLICATION : semis , séaration des jeunes plants produits occasionnellement sur les plants femelles.

ZONE DE RUSTICITÉ : Indéterminée.

COMPORTEMENT FACE AU FROID : Inconnu.

SOL : Compost riche et humifére.

EXPOSITION : Mi-ombre à ombragée.

QUI EST-IL ?
Bien que Zamia lindenii  ait été décrit en 1875, le nom a été considéré comme un synonyme de Z. poeppigiana Mart. & Eichler par la plupart des auteurs récents. Il a   été reconnu comme espèce à part entiére à compter de  2009.

La zone de répartiton de Zamia lindenii s'étend du littoral, aux plaines et contrefort  de la Cordillère Occidental en Equateur et  à l' extrême sud-ouest de la Colombie.

Z. poeppigiana est endémique du Pérou. Les deux espèces sont géographiquement et génétiquement isolée par la Cordillère des Andes.

Il existe une différence morphologique entre les semences de ces deux variétés.

les graines de Z. lindenii sont arrondis et de forme ovale alors que celles de Z. poeppigiana  sont de forme oblongue et aplaties.

La Zamia lindenii atteint 80-150 cm de haut, avec une allure arborescente et un tronc d’environ 21 cm de diamètre, recouvert de cataphylles cartacés, cunéiformes à la base et acuminés au sommet, larges jusqu’à 2 cm et longs environ de 9 cm.  Les plantes sont grandes et arborescentes avec des feuilles qui dépassent facilement le 3 m.

Ces dernières ont un pétiole fauve et tomenteux de 44-83 cm, recouvert de beaucoup de petites épines. Une plante peut en avoir même 28, elles sont partagées en 25-26 pinnules, très élégantes, longues et lancéolées, quelquefois accouplées dans la moitié supérieure, pointues au sommet.

Les plantes mâles ont 3-6 strobiles, au début droits et ensuite pendants, larges de 3-5 cm et hauts de 25-28 cm. Leur couleur va du beige au marron et ils sont rigides même pendant la dispersion du pollen, portés par des pédoncules tomenteux, marron foncé de 15-18 cm sur 1,5-1,9 cm de diamètre.

Les plantes femelles portent d’un à cinq strobiles ovulaires. Cylindriques et tomenteux, leur couleur va du crème au marron, ils atteignent 28-42 cm de haut avec un diamètre de 9-10 cm.
Soutenus par un pédoncule de 18-23 cm, large de 3,5-4 cm, ils s’inclinent en croissant vers le bas, dans l’attitude typique pendante. Les graines, rouges à l’extérieur, ovoïdes, plates, arrondies au sommet et pointues à la base, mesurent 22-25 mm.

les cônes mâles produisent à maturation une odeur d'humus humide, qui ne passe certainement pas inaperçue au regard des pollinisateurs. Plusieurs petits coléoptéres de type charançon colonnisent ainsi les cônes mâles.

Même si les plants femelles ne sont pas réceptifs tous les ans, ils peuvent produire  en même temps  5 grands  cônes  pouvant contenir chacun 410 graine.

Le temps de réceptivité est très court, de 2-3 jours à une semaine maximum. Les ovules vont produire, en début de matinée, une gouttelette de liquide destinée à piéger le pollen. Au fil de la journée, l’ovule va réabsorber cette gouttelette et ainsi emmener le grain de pollen pour la fécondation. La  maturation des graines peut prendre de 12 à 13 mois.

Une fois la pollinisation effectuée, le cône femelle se referme et la croissance des ovules continue jusqu’à la déhiscence qui provoque la libération des graines.

Les mâles produisent tous les ans 6 cônes qui mûrissent de manière différée.

la dispersion des graines qui se retrouvent enfouies sous une dizaine de cm semblent être du fait d'un animal fouisseur  . L'Agouti ( Dasyprocta punctata ) qui est le seul gros rongeur connu existant au sein de l'aire de répartition de ces cycadales semble être le candidat idéal  comme vecteur de dissimination.

Cette espèce qui adulte dépasse un mètre et demi est déjà en mesure de se reproduire encore jeune dès que le tronc atteint 25-30 cm de haut.

Une caractéristique intéressante, relevée en culture dans les plantes provenant de certaines populations de l’Equateur, concerne le cône femelle.

Souvent mais pas toujours, sur l’axe des vieux cônes femelles poussent de nouvelles feuilles  indépendamment du fait que les cônes ont été fécondés ou non. Ce phénomène a été relevé seulement chez cette espèce. En effet si d’autres cycadacées peuvent produire quelquefois une croissance terminale, celle-ci ne donne pas d’origine à une nouvelle plante.

Ce phénomène a été observé  en Thaïlande, au Jardin Botanique Tropical de Nong Nooch ainsi  qu’aux Etats-Unis dans le Potager Botanique Marie Selby en Floride.

Plus de 30 plantes ont été cultivées avec succès par un seul cône. La progéniture résultante est maintenant très stable et elle a produit des racines et plusieurs nouvelles générations de feuilles.

Par contre on ne sait pas encore si ce phénomène se produit aussi en nature. Actuellement il n’ya pas de rapports confirmés sur ce sujet.


D'OÙ VIENT-IL ?
La zone de répartiton de Zamia lindenii s'étend du littoral, aux plaines et contrefort  de la Cordillère Occidental en Equateur et  à l' extrême sud-ouest de la Colombie.

Cette espèce pousse soit en forêts pluviales sempervirentes entrouvertes saisonnières ( de transition ) qu’en forêts pluviales sempervirentes, à 50-315 m d’altitude.

La flore associée est dominée par des plantes appartenant aux familles des Rubiacées, des Moracées et à la sous-famille des Faboideae.

La pluviosité moyenne annuelle est de 1400-3500 mm , le maximum c’est entre mai et novembre.

Actuellement la population de Zamia lindenii est fortement réduite par le déboisement sauvage.Depuis sa description, on estime que 95% de son habitat a été détruit et on ne la retrouve plus que dans quelques aires disjointes.

Même s’il existe quelques aires protégées, elle a fait preuve d’adaptation en se reproduisant même en plein soleil, dans des milieux fortement dégradés par les activités de l’homme. Mais dans ces nouveaux milieux les larves d’un petit papillon , l’ Attea, qui habituellement se limite à manger les feuilles naissantes, attaquent les plantes à tel point qu’elles arrivent à les détruire par défoliation.


COMMENT LE CULTIVER ?
La plupart des zamias forestiers, y compris Z. lindenii subissent une inoculation  mycorhiziene  à un âge précoce.

Ce zamia est assez tolérant sur la qualité de son sustrat et de son exposition . Si l'on souhaite lui donner des conditions de maintenance optimales, un substrat composé d'une part importante de compost et une lumire tamisée contribueront à un meilleur rendement foliaire.

En milieu naturel, ce zamia fait preuve d'une grande adaptabilité et résistance à la sécheresse athmosphérique ; il n'est pas rare de le rencontrer en plein soleil dans des zones déboisées .

Comment le planter en pot ?
  • Préparez le mélange de terreau recommandé et remplissez le fond du pot.

  • Disposez un lit de billes d’argile ou de petits graviers, afin de favoriser le drainage.

  • Placez le plant bien au centre et comblez avec le reste du mélange.

  • Tassez la terre et arrosez modérément.


COMMENT LE REPRODUIRE?
Comme nous l’avons vu, pour obtenir des graines il faut des plantes mâles et des plantes femelles. En culture, il est rare d’avoir un couple de plantes produisant des cônes de manière synchrone permettant d’utiliser du pollen frais pour la pollinisation. C’est pourquoi, avant toute chose, il est nécessaire de savoir récolter et conserver le pollen.

Les mâles vont produire des cônes à un plus jeune âge que les femelles et de manière plus fréquente.

Quelques semaines après avoir émergé, le cône va commencer à libérer du pollen. Lorsqu’un tiers du cône relâche du pollen, il faut le couper et le déposer sur une feuille de papier de couleur sombre (plus facile pour voir le pollen) dans un local sec mais sans courant d’air pour éviter que le pollen s’envole. Au bout de 2 à 4 jours, voire plus pour les cônes volumineux du type Encephalartos, le pollen est complètement libéré et sec. Il faut alors le récolter avec précaution et le disposer dans un sac en papier de taille adéquate. Ce sac en papier, fermé et étiqueté avec le nom de l’espèce et la date, doit être disposé dans un récipient contenant un dessiccateur tel que la silice pour qu’il reste bien sec. Il peut être alors stocké dans un réfrigérateur et garde sa viabilité pendant environs 2 ans.

Même si on ne dispose que d’un plant mâle et pas de femelle, il est absolument nécessaire de récolter le pollen car quelqu’un d’autre pourrait être amené à en avoir besoin.

Une fois que nous disposons de pollen, il faut attendre qu’une femelle devienne réceptive.

Afin de polliniser au moment propice, il est nécessaire d’observer les cônes en développement tous les jours afin de détecter le moment idéal.

Le cône va alors s’entrouvrir et devenir plus souple.

On peut dés lors procéder à la pollinisation avec différentes méthodes.

pollinisation dite « sèche » :

C’est le mode de pollinisation le plus simple et le plus efficace. Il est utile lorsque l’on possède une quantité abondante de pollen.

L’idée est de « souffler » le pollen à l’intérieur du cône. La méthode la plus simple est d’utiliser une paille taillée en biseau. Il faut récupérer un peu de pollen au bout de la paille, la positionner entre les écailles et souffler pour répartir le pollen à l’intérieur du cône.

pollinisation dite « mouillée » :

Ce mode de pollinisation est réservé à de petites quantités de pollen. En effet, si on dispose de peu de pollen, on risque de le gaspiller en utilisant la méthode sèche et avoir un succès plus faible.

Il s’agit de diluer un peu de pollen dans de l’eau (la quantité utilisée dépend de la quantité disponible) et de l’injecter dans le cône avec une seringue. Certains cultivateurs conseillent d’ajouter une goutte de produit vaisselle pour faciliter l’adhérence du pollen aux ovules.

Cette méthode donne généralement de moins bons résultats.

Il est possible d’utiliser les deux méthodes combinées, la méthode mouillée en premier, puis la méthode sèche (l’inverse ne servirait à rien car laverai le pollen préalablement déposé).

Conseils utiles pour la pollinisation :
Ne jamais polliniser une plante jeune qui produit un cône pour la première fois où qui a été rempotée/reracinée il y a peu de temps. En effet, ce type d’individu ne possède pas l’énergie suffisante pour supporter la production de graines ce qui conduit, dans le meilleur des cas, à l’avortement du cône (donc gaspillage de pollen) voir dans le pire des cas, à la mort de la femelle, épuisée.

Il faut répéter la pollinisation tous les jours, tant que le cône est réceptif, comme ça se passerai dans la nature pour obtenir un taux de fécondation optimal

Polliniser de préférence le matin tôt, c’est à ce moment que les ovules sont le plus réceptif

Si possible, utiliser du pollen de plusieurs mâles différents pour pallier à un pollen mal conservé ou une infertilité d’un des mâles
Germination :
De nombreux cycadales ont un période de maturation de l'ordre de 6 mois après retrait des cônes femelles.

Chez ce Zamia, les graines sont prêtes à germer presque immédiatement après le retrait du cône.

Il est préférable de retirer la pulpe qui entoure les graines pou éviter toute contamination du substrat de germination par des matières organiques qui pourraient entrainer une pourriture préjudiciable au jeune plant.

Deux méthodes de germination sont possibles

  • 1 Le semis individuel

  • Effectuez un semis de surface sur couche de perlite en séparant individuellement chaque graine . Dans ce cas, il  vous  faudra offrir à vos  nouveaux pensionnaires un substrat très drainant (30% de perlite ou de  vermiculite pour 70%de terreau de semis) et drainer en partie basse avec de la zeolithe. Cette méthode permet d'éviter un choc de transplantation aux jeunes plants.
    Ce zamia ayant une racine pivotante longue et assez fragile, pensez à utiliser des contenants suffisamment hauts.

  • 2 Le semis groupé

  • Enfermez les graines dans un zac ziploc ou dans une boite sur une couche épaisse de perlite ou de sphaigne, humidifier légèrement et installer le tout à 22/27°C. Cette méthode vous permettra de retirer au fur et à mesure les graines qui ont germé et vous évitera l'encombrement de la première technique.

    Vous avez la possibilité de scarifier légèrement les graines pour activer la germination.

    La germination,  peut prendre entre 2 et 12 semaines (sans entaille sur les graines, celle-ci peut durer plus d’une année !).

    Pour vos semis, privilégiez la chaleur et une certaine humidité, mais pensez à faire respirer vos cultures.





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Article écrit en collaboration avec Simon Lavaud.
Texte concernant la reproduction tiré de son site : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


Dernière édition par demeter le Lun 14 Oct - 18:16, édité 2 fois

description[résolu]Zamia lindenii EmptyRe: [résolu]Zamia lindenii

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Quelques petites choses par rapport à l'article:

- Je ne suis pas sur qu'il y ai une différence entre la forme des graines de lindenii et poepiggiana, j'en ai parlé avec Michael Calonje il y a quelques temps et il est possible que ce soit une erreur.

- Dans le paragraphe sur le petiole et les feuilles, il manque le mot folioles vers le chiffre 28 j'ai l'impression.

- Le papillon qui mange les feuilles c'est l'Atala ou Eumaeus atala pour ce qui est de la Floride, par contre dans l'habitat naturel de Z. lindenii je pense que c'est plutôt Eumaeus godarti qui consomme les feuilles.

- Concernant la scarification, je la déconseille fortement, sauf pour des cultivateurs expérimentés et pour des graines difficiles à faire germer (ce qui n'est pas le cas de lindenii). La seule méthode qui doit être employée c'est d'enlever le capuchon qui bloque la sortie du germe, mais il y'a des risques comme endommager l'embryo si la graine est prête à germer ou alors laisser entrer des pathogènes si elle ne l'est pas.

Je vois que tu as utilisé une partie de l'article du site Photomazza pour la partie sur les plantules qui poussent sur le cône, as tu demandé l'autorisation? Car vu que le texte est le même, son auteur pourrait t'accuser de plagiat si ce n'est pas le cas, ce serait dommage!
De mon côté je t'ai donné l'autorisation donc aucun soucis.

Il y a quelques fautes d'orthographe, peut être que tu ne l'as pas encore relu? Si tu le souhaites je peux les corriger!

J'espère que tu ne verras pas mes commentaires comme des critiques négatives! Je me dit que tant qu'à faire un article précis sur une espèce, autant aller jusqu'au bout  Smile

Si tu as d'autres questions n'hésite pas!

Simon

PS: Je n'ai pas pu voir les photos vu que je ne suis pas inscrit sur le forum!

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